Avis de décès

Spiridon Kantardjieff

SHERBROOKE, 15 octobre 2021

Le 15 octobre 2021, Spiridon Kantardjieff de Sherbrooke est décédé, entouré de sa famille qui l’aimait tant. Spiridon était l’époux depuis  presque 51 ans de Mme Alexandra Kantardjieff.

Il laisse dans le deuil son fils Philippe Kantardjieff et sa femme Marissa, sa fille Anne Kantardjieff et son mari Michael Stach. Il était également Diado à ses petits-enfants : Rosie, Ruby, Maddie et Ellie.

Spiridon est né le 25 novembre 1943 à Russe en Bulgarie, fils de Atanas et Nadia Kantardjieff. Il a étudié la médecine et durant ses études dans la capitale, il a rencontré sa future épouse Sofia. En mai 1970, il a décidé d’échappé le régime communiste et s’est dirigé vers Paris, où habitait un oncle, mais pas avant de dire à sa future épouse que si elle l’aimait, qu’elle devrait le suivre. Ils ont été réunis à Paris quatre mois plus tard, et de là, ont pris la décision d’émigré au Canada pour commencer une nouvelle vie.

Avec une seule valise et 100 $ en main, ils se sont mariés et ont immédiatement pris un avion rempli d’immigrants pour le Canada. Avec l’aide d’amis et de connaissances rencontrés en cours de route, lui et sa femme se sont établis à Sherbrooke. Pendant plus de quarante ans, il a travaillé comme neurologue dans une clinique à Sherbrooke. Il a toujours été un médecin attentionné, bien-aimé de ses nombreux patients. Il avait une grande curiosité pour le monde autour de lui et s’était bien entouré de centaines de livres, soulignant soigneusement plusieurs passages qu’il notait pour l’accentuation.

Il avait un grand sens de l’humour et faisait toujours rire tous ceux autour de lui avec ses nombreuses histoires et blagues. Il était un homme généreux, doté d’un grand sens de l’hospitalité, même s’il n’aimait pas s’attribuer le mérite de sa générosité. Il a toujours soutenu les efforts professionnels de sa femme au long de sa carrière. Qu’il s’agisse d’un soutien financier et émotionnel pendant qu’elle lança plusieurs entreprises, de l’accompagné à des conférences professionnelles (le seul mari à participer au cours de cuisine organisé pour les femmes des ingénieurs !) ou de voyager avec elle à travers le monde pour divers projets, il a toujours été à côté d’elle. C’était sa philosophie de donner à ses enfants à la fois des racines et des ailes. Il leur a donné une curiosité pour le monde qui le survivrai, un respect pour l’apprentissage, un attachement à leurs racines canadienne et bulgares, ainsi que la liberté de voler de leurs propres ailes et de réaliser leurs rêves.

La famille désire remercier très chaleureusement les préposés et infirmières qui ont tellement bien pris soin de lui à la fin de sa vie, notamment Steve Breton, Anne Savoie et Annie Gauthier, qui font tous maintenant parties de la famille. Grâce à leurs attentions particulières aux détails et leurs bonnes âmes, ils ont assuré que les dernières années de Spiridon soient confortables et pleines de joie et de rires.